La commotion cérébrale
Détection – Prévention – Traitement
Comme vous le savez, la prévention et le traitement des commotions cérébrales se sont grandement améliorés depuis ces dernières années. Dans ce présent article, nous voulons vous informer des plus récentes données en matière de commotion cérébrale.
D’après la déclaration consensuelle sur la commotion dans le sport, une commotion cérébrale est un problème complexe, selon lequel le cerveau d’une personne subit une blessure causée par une pression directe appliquée sur le corps, telle qu’un coup à la tête ou sur une autre partie du corps qui provoque une secousse ou un traumatisme au cerveau.
Oui, certains symptômes peuvent être durables. Voici d’ailleurs un extrait tiré du rapport du groupe de travail sur les commotions cérébrales qui surviennent dans le cadre de la pratique d’activités récréatives et sportives
Un groupe de chercheurs a démontré que les séquelles occasionnées par une commotion cérébrale liée au sport sont comparables à celles causées par un traumatisme crânien léger lié à un accident de la route (Belanger et Van der Ploeg, 2005). Dans les deux cas, les chercheurs rapportent d’importants déficits impliquant la mémoire, l’attention et les capacités mentales supérieures, y compris le raisonnement et la gestion de l’information. Ces résultats ne sont pas surprenants si l’on considère que les impacts qui provoquent des commotions cérébrales sont d’une intensité égale à ceux qui sont à l’origine d’un bon nombre d’accidents de la route (Broglio et autres, 2009). En effet, des athlètes peuvent subir des coups qui produisent une accélération allant de 80 à 140 g, ce qui équivaut à l’accélération causée lorsqu’une voiture entre en collision avec un mur de briques à une vitesse de 60 à 80 kilomètres à l’heure.
Tout d’abord, sachez que même si certains symptômes sont de courte durée, il faut TOUJOURS PRÉSUMER la présence d’une commotion cérébrale. Environ 20% des symptômes apparaissent plus tard, le jour même ou le lendemain. Dans l’immédiat, il est donc primordial d’ÉVITER le retour au jeu ou le retour à toute activité.
De plus, il est important de savoir que l’impact ne sera pas obligatoirement de grande force, ni même dirigé directement au niveau de la tête. En effet, la commotion cérébrale peut résulter d’une force directe (coup au visage) ou indirecte.
La perte de conscience n’est pas obligatoire pour avoir une commotion cérébrale.
Tout d’abord, comme mentionné précédemment, il faut toujours PRÉSUMER une commotion cérébrale.
Si vous observez un des éléments suivants, un examen médical urgent devrait être fait :
Si vous suspectez une commotion, vous devriez voir le médecin dans tous les cas.
Il n’est pas nécessaire de cesser toutes les activités afin de prévenir les commotions cérébrales. De bons conseils et de bons règlements peuvent grandement aider à réduire la fréquence des commotions cérébrales.
Voici quelques exemples pratiques pour prévenir les commotions cérébrales :
Une faiblesse de la musculature du cou est un facteur de risque des commotions. À 8 ans, le poids de la tête est de 91% celui d’un adulte, mais la force du cou est de 50% celle de l’adulte, pour atteindre 80% de force à l’âge de 16 ans.
De plus, au hockey, 3,8 fois plus de commotions cérébrales ont été répertoriées lorsque le contact est autorisé en bas âge (12-13 ans)